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| Le bilan sportif | |
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Ben Admin
Nombre de messages : 2395 Age : 54 Localisation : Les Collines Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Le bilan sportif Dim 11 Fév - 21:54 | |
| Le bilan sportif des années Dreyfus-D’Onofrio * Une fois champion de Belgique (2007-2008) * Une fois vice-champion de Belgique (2005-2006) * Une Supercoupe de Belgique (2008) * Trois défaites en finale de la Coupe de Belgique (1999, 2000 et 2007) * 5 fois dans le top 3 du championnat en 9 saisons. * 5 qualifications européennes (2001, 2004 et 2007 en UEFA et 2006 en tour préliminaire de la Ligue des champions puis en UEFA) : 20 matches. 6 victoires, 6 nuls, 8 défaites. * Une participation à la Coupe Intertoto. Elimination en ½ finale. 8 matches. 2 victoires, 5 nuls et 1 défaite. Trophées individuels : * 2 Souliers d’Or : Sergio Conceiçao pour l’année 2005 et Steven Defour pour 2007 * 1 Soulier d'Ebène : Marouane Fellaini en 2007-2008 * 1 entraîneur de l'année : Michel Preud'homme en 2007-2008 * 1 joueur pro de l'année : Milan Jovanovic en 2007-2008 * 1 meilleur jeune de l'année : Axel Witsel en 2007-2008 * 1 trophée du 12e homme de l'année : Steven Defour en 2007-2008 * 2 meilleurs gardiens de l'année : Vedran Runje en 2001 et 2006 Rappelons les ambitions de départ et leurs évolutions (vous les retrouverez exprimées de la bouche des dirigeants tout au long du dossier) : - une qualification européenne en juin 99, et une qualification pour la Ligue des champions la saison suivante (conférence de presse du 17 juin 1998, annonçant l’arrivée des nouveaux investisseurs) ; - puis, l’Europe dans les trois ans (donc fin de la saison 2001), le titre dans les 5 ans (fin de la saison 2003) ; - puis, le top 3 chaque année, voire le titre ou une qualification pour la Ligue des Champions en fonction du classement du moment. L’objectif sportif a toutefois cédé du terrain à l’objectif économique : garder les comptes en équilibre et assurer la pérennité du club. Vous pouvez consulter les classements complets sur Sport.be
Dernière édition par Ben le Dim 10 Aoû - 14:45, édité 7 fois | |
| | | Ben Admin
Nombre de messages : 2395 Age : 54 Localisation : Les Collines Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: Le bilan sportif Dim 11 Fév - 21:58 | |
| Comment la direction explique-t-elle ce maigre bilan sportif ?Voici quelques exemples d’explications avancées. Par l’état général du club lors de la reprise Robert Louis-Dreyfus : « Nous avons réalisé de grands progrès. Certes, je pensais que cela irait plus vite. Mais nous ne nous imaginions peut-être pas que le club était aussi bas lorsque nous l’avons repris. Voilà pourquoi nous tardons à atteindre nos objectifs. " (Standard Magazine, janvier 2005) Par la glorieuse incertitude du sport, la versatilité du football Luciano D’Onofrio : « Pour remporter un championnat, il faut parfois avoir un peu de chance au bon moment et être épargné par les blessures. Ce ne sont pas toujours les meilleurs qui l’emportent. (…) En football, il y a des facteurs que l’on ne peut pas dominer. Des joueurs qui se blessent, d’autres qui n’atteignent pas le rendement escompté, un groupe qui ne se forme pas pour une question de mentalité ou de caractère.» (Foot Magazine, 11 octobre 2000) Reto Stiffler : « Il n’y a rien de mathématique dans le football, on ne peut pas être trop précis quand on annonce des objectifs. Robert-Louis Dreyfus atteindra en tout cas les siens avec le Standard, c’est sûr et certain. » (Foot Magazine, 13 décembre 2000) Luciano D’Onofrio : « Ivic a énormément sué à Sclessin car, plus encore que du temps de Pavic, tout était à refaire. Pavic n’a pas gagné de titre mais des Coupes de Belgique. Nous n’avons pas eu ce brin de chance et Ivic le méritait pourtant pour tout ce qu’il a donné au club. (…) Tout est trop irrationnel en football pour oser se fixer des plans impératifs.(…) Le Standard est bien géré, nous progressons tout en sachant que les résultats sont aléatoires. Il n’y a que le Bon Dieu qui connaît les résultats à l’avance…» (Foot Magazine, 16 mai 2001) Reto Stiffler : « Nous avons perdu du temps car le sportif n’a pas suivi. Voilà bien le côté le moins contrôlable du football. Tout y est irrationnel. Heureusement, nous le savions avant de nous engager. » (Standard Magazine, octobre 2003) Robert Louis-Dreyfus : « Car, bien sûr, je ne suis pas satisfait des résultats. Là aussi, cela prend plus de temps que prévu. Il est temps de décrocher quelque chose de concret. Ce n’est cependant pas faute d’avoir essayé ou à cause d’un manque de travail. Mais le foot, je n’invente rien, n’est pas une science exacte. Beaucoup plus aléatoire que les affaires… » (Standard Magazine, janvier 2005) Michel Preud’homme : « On ne peut jamais prévoir ce qui peut se produire en football. » (La Dernière Heure, 14 octobre 2005) Luciano D’Onofrio : « J’ai toujours le même objectif pour le club : jouer le titre jusqu’au bout. Quant à l’atteindre, une décision en football dépend parfois de si peu de choses… » (Standard Magazine, janvier 2006) Luciano D’Onofrio : « Il faut aller au bout de nos idées: deuxième ou premier. Je souhaite être champion. Le groupe a été bâti en fonction de nos ambitions. Mais je sais aussi qu'un championnat et que des imprévus peuvent déjouer tous les plans. » (Foot Magazine, 18 janvier 2006) Luciano D’Onofrio : « Tous les entraîneurs qui passent au Standard ont quelque chose. Parfois ça marche, parfois ça échoue. Pour des raisons que personne ne comprend. Il peut y avoir de la malchance, les blessés ou d’autres choses inexplicables. » (Foot Magazine, 21 février 2007).
Dernière édition par le Ven 23 Fév - 12:07, édité 1 fois | |
| | | Ben Admin
Nombre de messages : 2395 Age : 54 Localisation : Les Collines Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: Le bilan sportif Dim 11 Fév - 22:00 | |
| Par des erreurs Luciano D’Onofrio : « J'assume mes erreurs. Sous la conduite de Mijac et de Thissen, les joueurs ont vécu sur un certain acquis. Les résultats étaient meilleurs que ceux d'Ivic mais avec un autre noyau, de nouvelles arrivées. J'aurais d'ailleurs voulu voir Ivic reprendre l'équipe après Mijac mais il avait refusé. Même un joueur comme Goossens, en supercondition lors de son arrivée, termine la saison sur les rotules. C'est la preuve que le Standard n'a pas assez travaillé aux entraînements. » (Le Soir, 23 mai 2000) Luciano D’Onofrio : « Un dirigeant peut se tromper dans ses choix. J’ose cependant affirmer que nous ne nous sommes pas beaucoup trompés. Sauf pour de petits investissements : 5 ou 6 millions. C’est inévitable, on ne peut pas avoir une réussite de 100%. » (Foot Magazine, 11 octobre 2000) Robert Louis-Dreyfus : « La plus grosse, ce fut le retour de Waseige. La manière, surtout. Au niveau des joueurs, il y a eu quelques déceptions. La plus importante ? Walem. » (Standard Magazine, août 2003) Luciano D’Onofrio : « Je suis d’accord de reconnaître nos erreurs, mes erreurs. Nous en avons, j’en ai commises. Que ce soit dans le choix de certains joueurs, certains entraîneurs, etc. » (Standard Magazine, septembre 2003) | |
| | | Ben Admin
Nombre de messages : 2395 Age : 54 Localisation : Les Collines Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: Le bilan sportif Dim 11 Fév - 22:03 | |
| Par la faute de certains joueurs Luciano D’Onofrio : « Nos gars ne sont pas des chefs de file et quand ça se corse, ils se retrouvent en difficulté. J’adore Michaël Goossens. Je le connais parfaitement et je savais qu’il rendrait de grands services au Standard ? Mais Mika n’est pas un chef qui a l’art de regrouper les troupes autour de lui pour monter au feu. (…) Nous devons engager des joueurs qui donneront une ligne à ce groupe. » (Foot Magazine, 24 mai 2000) Luciano D’Onofrio : « Certains joueurs ont reçu leur chance durant plusieurs années au Standard. S’ils n’ont pas réussi à s’imposer, ils devraient peut-être se demander s’ils avaient le niveau. » (Foot Magazine, 11 octobre 2000) Luciano D’Onofrio : « Wuillot s'est cru malin de contester l'autorité. Je lui ai rappelé que Hellers avait signé sa condamnation le jour où il s'est livré au petit jeu du scrutin, comme l'ont fait à Anderlecht De Boeck et De Wilde. Goossens, lui aussi, m'a cruellement déçu par son comportement fort peu professionnel. Il recevra sans doute une dernière chance de rachat ce vendredi, mais je dois bien admettre que j'ai été très mal récompensé des services que je lui ai rendus. » (Le Soir, 21 mars 2002) Luciano D’Onofrio : « Je regrette de le dire : c’est avec les joueurs francophones qu’on a le plus de problème. Il faudra repenser au talent limbourgeois. » (Foot Magazine, 27 mars 2002) Alphonse Costantin : "Les joueurs ont appris la nouvelle ce lundi matin. Je leur ai dit que certains devaient se poser des questions sur le pourcentage de culpabilité qu'ils ont dans le départ de l'entraîneur. Il est temps pour eux de se poser des questions sur ce qu'ils ont fait ou pas pour réussir, sur la raison pour laquelle certains ont joué à 40 pc de leurs possibilités malgré les rappels... Que les professionnels n'oublient pas qu'ils ont des devoirs vis-à-vis de leur employeur". (Belga, 16 septembre 2002) Dominique D’Onofrio : « Je côtoie les joueurs depuis quatre ans déjà et je connais leurs qualités. Je leur ai demandé un peu plus de rigueur et de solidarité. Certains d'entre eux ont parfois été trop égoïstes jusqu'à présent. Nous avons trop rarement joué en équipe. Il faut donc retrouver un esprit de groupe. Si ces conditions sont réunies, nos qualités individuelles devraient faire la différence. Je les ai d'ailleurs placés devant leurs responsabilités et je leur ai demandé s'ils avaient encore un peu d'amour-propre. Ils ne doivent pas oublier que le Standard est la risée de toute la Belgique pour le moment et que, forcément, ils l'étaient aussi. » (La Dernière Heure, le 21 septembre 2002) Michel Preud’homme (à propos de Genaux) : « Pour moi, une personnalité est quelqu'un qui prend les choses en main pour le bénéfice de l'équipe. Et pas, comme celui que vous citez, qui ne pense qu'à lui-même au point de créer des problèmes. » (Le Soir, 11 juin 2003) Michel Preud’homme : « Nous ne voulons plus être le « cochon payeur », au niveau des autres clubs ou des joueurs. Ceux-ci doivent nous prouver qu'ils ne viennent pas à Sclessin pour l'argent, parce que c'est un but ultime. Au contraire, le but ultime est de gagner quelque chose avec la vareuse « rouche ». Les joueurs devront donc dorénavant prouver qu'ils ont faim. » (Le Soir, 11 juin 2003) Reto Stiffler : « Notre noyau comportait des gens malsains. Ils sont partis, et c’est tant mieux. (…) Non seulement, les joueurs doivent être bons balle au pied, mais en outre, il faut qu’ils soient bien dans leur tête, pour résister lorsque la tension devient lourde. » (Standard Magazine, octobre 2003) Michel Preud’homme : « J'ai été tellement déçu de constater que certains préféraient privilégier leurs intérêts personnels plutôt que ceux du club. Ils ont cassé certaines choses. Même s'il y a des problèmes en coulisses, il faut pouvoir tout oublier quand on est sur le terrain. » (La Dernière Heure, le 8 novembre 2003) Michel Preud’homme: « Le problème est venu d’une seule lacune. Celle-ci n’a rien à voir avec la tactique, le coaching, l’entraînement proprement dit ou le positionnement sur la pelouse. Les joueurs se sont montrés incapables de gérer un résultat. Posséder le talent ne suffit pas toujours. Il convient aussi de bien utiliser la ruse. » (Standard Magazine, mars 2004) Michel Preud’homme : « Il suffirait de nous replacer. Il n'y a qu'une seule solution pour y arriver: la victoire. La direction a su prendre ses responsabilités quand il le fallait. C'est maintenant au tour des joueurs. Eux seuls possèdent la clé de notre succès...» (La Dernière Heure, 26 mars 2004) Pierre François : « Ne nous voilons pas la face, en juin, le climat était lourd dans le vestiaire. Il convient de reconstituer une ambiance saine. Je ne peux à cet égard que regretter amèrement la mentalité affichée par certains joueurs. Et veiller à ce que l’aspect humain interpelle au moment du recrutement. » (Standard Magazine, juillet-août 2004) Roberto Bisconti, réagissant à des propos de Dominique D’Onofrio ( ‘le Standard était pollué par les joueurs qui voulaient quitter le club’) et de Louis Smal (parlant de ‘pommes pourries’) : « C'est facile de trouver des boucs émissaires. C'est trop facile de calmer de cette manière les supporters qui deviennent fous. On nous a demandé de ne pas dire du mal du club, sinon on nous mettrait des amendes. Mais d'Onofrio, lui, il ne se gêne pas. Je sais qu'il est content que je sois parti. Donc qu'il pense que tout, désormais, sera tranquille. Franchement, cela me fait rire. Au Standard, il y a plein de joueurs qui veulent quitter le club.(…) C'est lamentable de sa part de m'appeler la pomme pourrie. Quel culot! Qu'il s'occupe de la politique et qu'il laisse les gens tranquilles. Il parle uniquement pour faire du vent. Il y a deux ans, les pommes pourries étaient aussi parties. Tout à coup, elles sont toutes revenues? C'est risible. » (La Dernière Heure, 1er septembre 2004) Luciano D’Onofrio : « Et que peut faire un décideur quand ses joueurs ratent leur sortie… à Ostende ? » (Standard Magazine, août 2005)
Dernière édition par le Mar 13 Fév - 21:17, édité 1 fois | |
| | | Ben Admin
Nombre de messages : 2395 Age : 54 Localisation : Les Collines Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: Le bilan sportif Dim 11 Fév - 22:06 | |
| Par le temps nécessaire à la reconstruction d’un club Luciano D’Onofrio : « Lorsque Robert-Louis Dreyfus s’est impliqué dans le club, et m’a demandé de le seconder, nous nous étions donné trois ans pour réussir. C’est notre troisième saison, le moment est donc venu. A deux reprises, nous avons échoué en finale de la Coupe de Belgique. J’espère que le 3e tentative sera la bonne et qu’à défaut d’être champion, nous lutterons au moins pour le titre jusqu’à 2 ou 3 journées de la fin. Si tel est le cas, je pourrai considérer que le délai que nous nous étions fixé aura été respecté. Je comprends l’impatience des supporters. Mais les dirigeants actuels n’en peuvent rien si le Standard n’a plus été champion depuis 1983. Ils doivent composer avec cette situation. C’est notre rôle, aussi, d’essayer de faire comprendre aux supporters qu’il faut du temps pour reconstruire une équipe.« ( Foot Magazine, 11 octobre 2000) Luciano D’Onofrio : « Mais il faut du temps. Le Sporting de Lisbonne a attendu 18 ans avant de gagner à nouveau le titre. Nous avons besoin de patience. » (Foot Magazine, 24 mai 2000) Standard Magazine : « Le monde ne s’est pas fait en un jour. Reconstruire un club de foot non plus. Il suffit de voir les problèmes récurrents rencontrés notamment par Marseille ou l’Inter Milan pour comprendre que même l’argent n’assure pas le bonheur. » (Mars 2004) Par l’arbitrage et le « travail du pouvoir » Pour l’arbitrage, nous vous renvoyons au texte relatif à cette problématique.Un phrase très lourde de Michel Preud’homme peut néanmoins être mentionnée ici : « Donc, quand on sera sur le même pied que Bruges, Genk et Anderlecht, qu'on ne débutera pas le championnat avec 10 ou 15 points de moins, peut-être que nos administrateurs réinvestiront. Pour le moment, quoi qu'on fasse on l'a dans le baba. Tu sais, permettre au Standard de lutter à armes égales et d'atteindre la Ligue des Champions, ça nous ferait 700 millions de budget. Mais on prendrait la place d'un autre. Le Standard est déjà fort maintenant avec un petit budget. S'il a l'argent de la Champion’s League, il sera encore plus fort. Crois-tu que certains en ont envie? La renaissance du Standard dérange. Donc, le pouvoir travaille... » (Télémoustique, octobre 2004). | |
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